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SES ENSEMBLES MUSICAUX ACTIFS : ACTUALITES ET PROJETS RECENTS : Autres ensembles précédents : Les Sans Ciel et Cie CITATION : Contact : raonaq.massoud@free.fr
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Musiques
et chants sacrés et profanes
Inde du Nord
-Afghanistan. Style classique
dhrupad, chants d ’amour ghazals et populaires, pièces instrumentales Massoud RAONAQ (chant , tanpura, harmonium) Pierre-Yves VOISIN (tablas , pakhawaj), Fred Commenchal (robab
), Nawa signifie :
chant, mélodie, son. Etymologiquement, il renvoie au mot sanscrit
"nade". Créé par Massoud RAONAQ en 1998, puis renouvelé en 2005, il
présente essentiellement un répertoire de chants classiques, semi classiques
et populaires, dans le système indoxusien ou hindoustani, commun à
l'Afghanistan, au Pakistan et au Sous-Continent Indien. Massoud
RAONAQ, accompagné par Pierre Yves VOISIN aux tablas et Pakhawaj, ainsi que
par Fred COMMENCHAL au robab, développe des raags, dans le style dhrupad, qui
est pratiqué, dans
l’Inde du Nord, et dans les pays limitrophes, et provient du nade yoga (yoga
du son) et des chants védiques anciens. Toutes les autres spécialités
instrumentales ou vocales s’inspirent de ce chant. Un raag (étymologiquement
dérivé du mot rang = couleur) est un mode mélodique raffiné, correspondant à
un sentiment et lié à des énergies physiologiques. Parallèlement,
l’ensemble propose des compositions personnelles de
Massoud dans un style semi classiques appelés ghazal (chants d’amours sur des
poèmes anciens ou contemporains), ainsi que quelques chef-d’œuvres composés
par des grands maîtres tels que Ostad Sarahang, et Gholâm Ali. Des parties
instrumentales au robab, ponctuent le concert, riche en couleurs et en
sonorités, sur des thèmes populaires ou de musique savante. Quelques
chants parfois illustrés par des paroles de grands poètes, tels que Omar
Khayam (XIIème s.JC), Rumi(XIIème), ou Bédel (XVIIIème s.) pourront vous
faire apprécier la sensibilité des Afghans lors des occasions festives et
dans le quotidien. Instruments et spécialités artistiques :
PAKHAWAJ : instrument à percussion
ancestral, il accompagne le dhrupad, style académique de référence. TABLAS : percussions indo-afghanes
(composées de deux fûts recouverts de peau). CHANT : la voix est utilisée comme un
instrument, avec de nombreuses techniques poussées, ou bien sous une approche
populaire ROBAB : luth monoxyle à membrane, il est
l’ancêtre de la viole de gambe et d’autres instruments à archet) HARMONIA :instrument d'accompagnement pour le
chant semi-classique et populaire TAMPOURA : instrument d'accompagnement pour
les chant dhrupad, , qualifiée de « colonne vertébrale de la
musique », il a une fonction primordiale |
Archives :
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Nawa singnifie : chant, mélodie, son.
Etymologiquement, il renvoit au mot sanscrit "nade". Créé par Massoud
RAONAQ en 1998, puis renouvlé en 2005, il présente essentiellement un
répertoire de chants classiques, semi classiques et populaires, dans le système
indoxusien ou hindoustani, commun à l'Afghanistan, au Pakistan et au
Sous-Continent Indien.
Massoud RAONAQ, accompagné par Latif AHMAD KHAN,
Amrat HUSSAIN, ou bien Yves PERRIN aux tablas, développe des ragas, dans le
style dhrupad, vieux d'au moins 500 ans. Puis, il présente aussi ses
compositions personnelles dans un style semi classique appelé ghazal, ainsi que
quelques chefs-d'œuvres composés par des grands maîtres tels que Ostad Sarahang,
et Gholâm Ali. Quelques
chants populaires pourront vous faire apprécier la sensibilité des Afghans lors
des occasions festives et dans le quotidien.
Latif AHMED KHAN commence
l’apprentissage du tabla, dès l’âge de 8 ans auprès du grand maître Ustad Hidayat KHAN pendant de nombreuses années.
Depuis 1996, il est
reconnu comme un artiste «A grade», titre qui récompense les meilleurs artistes
en Inde. Il joue régulièrement auprès de la radio «All India Radio» et de
plusieurs chaînes de télévision. Reconnu en Inde aussi bien qu'en Europe, où il
accompagne les grands noms de la musique indienne, il est aujourd'hui plus que
jamais attiré par le mélange des cultures et participe à de nombreuses
formations musicales de fusion.
Amrat HUSSAIN
Amrat Hussain, Maestro de tabla, fait partie intégrante d’une famille de musiciens depuis 7 générations, qui perpétue son art de la musique depuis les temps de Lord Rama. La tradition musicale de sa famille, transmise de père en fils depuis l’origine, lui a donné l’élan nécessaire pour commencer sa carrière professionnelle internationale à l’âge de 13 ans, en jouant son premier concert à la télévision. Le petit Hussain a commencé sous la double autorité de son père Ustad Rafeek Mohamad, et de son grand-père Ustad Rasool Khan, à l’age de 5 ans.
Amrat joue actuellement, de la musique classique, folk, et traditionnelle, de l’Inde . Il est
l’un des «DHOAD GYPSIES DU RAJASTHAN», groupe qui s’est établi en France il y a
5 ans, avec 6 musiciens, une danseuse, et un fakir. Ensemble, ils sillonnent
les routes du monde entier pendant 9 mois de l’année.
Yves PERRIN
Musicien professionnel de jazz, il enseigne la guitare et les percussions pour les adultes et les enfants (dans différentes strucures). Passionné par les tablas et la musique indienne, il créé l'association Anagath' en 2000, ce qui lui permet d'organiser des stages et des concerts avec de grands musiciens qu'il fait venir d'Inde, et entre autres, son maître de tablas Pandit Shankar Ghosh. Il dirige aussi actuellement les "Tambours du Rhône", orchestre de 40 personnes, et travaille en duo avec le chanteur et percussionniste Massoud Raonaq à présenter des concerts conférence sur la musique hindoustanie.
LES MUSIQUES AFGHANES
Ancrées
profondément dans la tradition, elles sont nombreuses et variées. Elles portent
la marque indélébile des grandes civilisations et systèmes philosophiques qui
se sont développés dans cette région. On peut néanmoins distinguer parmi
toutes, 2 grands
ensembles musicaux : le système perse et le système dit hindoustani
ou indoxusien (de l’Indus à l’Oxus et vice versa).
Quand
l'Inde rencontre l'Afghanistan, naît une grande histoire d'amour...
C'est
un peu simplifier les événements, car la rencontre s'est passée il y a des
milliers d'années, à l'époque où les mots "Afghanistan" et
"Inde" n'existaient pas encore. La Civilisation d'Harapa (3000-1800
av J.C.), puis celle des Aryens venus d'Asie Centrale (1800-1500 av J.C) qui
adoptent la langue sanscrite et la religion védique (fondement de
l'Hindouisme) se développent aux abords de l'Indus puis se diffusent vers le
Nord jusqu'à l'Oxus. Plus tard, le Bouddhisme se développe et rencontre le
mazdéisme bien développé dans les régions perses : il est étonnant de voir à
quel point l'Afghanistan est empreint de vestiges bouddhiques du Sud au Nord.
Les civilisations perse et macédonienne (Alexandre le Grand env 330 av JC)
favorisent les échanges commerciaux, philosophiques et culturels.
C'est
dans ce contexte qu'un système culturel et donc musical prend forme. Je propose
de l'appeler : système "indoxusien" plutôt
que "hindoustani", qui renvoie tout à l'Inde, et
ignore même l'origine perse du mot "Hindoustan" (du persan
: "pays des Hindous"). Les invasions musulmanes puis les
Mongoles complètent le tableau jusqu'à l'Empire des Grands Moghols qui dure
jusqu'au milieu du XIXème siècle.
Le chant dhrupad est un art ancestral subtil et profond, qui puise ses racines dans les
philosophies anciennes. Il appartient au système indoxusien et en représente le
style classique de référence, dont dérivent des styles plus récents comme le
khyal. La recherche de la justesse à reproduire les shrutis (intervalles de
microtons) ainsi que l'humeur du raga en est l'élément fondamental. Les
techniques vocales exigent une grande souplesse afin
de rendre toute la beauté des ornementations mélodiques. Un prélude constitué de
trois parties (alâp, jhor, jala) met en place "l'esprit" du raga,
puis la composition présente quelques vers en langues anciennes une mélodie
représentant la forme compacte du raga, accompagnée des tablas ou un pakhawaj.
Le ghazal (mot à mot : chant d’amour) est une forme musicale semi classique qui
s'est surtout dévelppée fin XIXème siècle, alors qu'initialement, il
représentait une forme poétique, inventée vers le Xème
siècle dans le monde musulman, puis étendue sous les empires successifs
jusqu’en Inde. Au départ, il désignait un genre littéraire très imagé de la poésie rimée, sur des rythmes arabes. Ces vers d’une
extrême finesse et beauté, glorifiaient l’amour
sous toutes ses formes ; de l’amour humain jusqu’à l’amour divin et
mystique. Les
paroles reprennent celles des poètes anciens tels que Mawlana Jalaluddine Rumi,
Hafez, Jami, Ghaleb, Bédel...., ou plus récents comme Rahi Mohayeri, Ashqari,
Iqbal...
Les chants populaires afghans représentent des trésors ethniques,
maintenus grâce à la tradition orale. Elles sont joyeuses et accompagnent les
fêtes, les mariages, les naissances ; ou bien elles sont langoureuse
et racontent la vie difficile, le quotidien retors, les affres des amours
impossibles...Chaque localité a ses propres préférences et
particularités musicales dans les langues locales, que ce soit du pachtou,
de l'ouzbek, turkmène ou pachaï...
Autres
musiciens accompagnateurs :
D’autres
percussionnistes accompagnent Massoud RAONAQ dans cette formation …
Romain
MOLLARD
Né le 30 mars 1973, musicien depuis sa plus tendre enfance,
il s'oriente vers la musique classique de l'inde du nord à l'âge de 21ans.Il
apprend le tabla (percussion de l'Inde du nord) auprès de divers grand maître
dont Pandit Subhankar Banerjee depuis plus de 11 ans. Il complète son
apprentissage en s'initiant au vocal et à la flûte indienne notamment auprès de
Pandit Hariprasad Chaurasia, maître incontesté du bansuri (flûte
indienne en bambou), attiré par le magnétisme et la spiritualité qui se dégage
de cette musique. Il est sélectionné trois fois par le ministère des affaires
étrangère pour partir étudier en Inde (programme Egide). Il y restera en tout
près de quatre ans. Il est notamment diplômé de la P K Salve academy of music
de Nagpur. Poursuivant toujours son apprentissage musical et ses études de
philosophie, il se produit régulièrement depuis de nombreuses années pour
accompagner groupes de musiques indienne (Nirmal Band), de musique Afghane
(groupe Shams), où pour accompagner des solistes tels Arun Apte à Paris en
1997, Etienne Lauth, Michel Guay... Il participe aussi à de nombreuses
animation 'musique et yoga', partageant son expérience de la relation intime
entre les ragas (modes mélodiques de la musique indienne) et les cakras
(centres d'énergie du corps humain). Enfin, il joue aussi en flûte indienne
solo, accompagné aux tablas par Sampath
Edouard ou Massoud Raonaq. Il participe à plusieurs enregistrements notamment
pour la musique du Conte de l'Inde 'Shanti et le berceau de lune' (cité de la
musique, Acte Public, 1999) et pour la
musique Celtique du groupe Garlic Bread. Son répertoire, de la fusion à la
musique classique indienne, en passant par les ghazals persans, l'a amené à
rencontrer un public aux horizons toujours plus large dans toute la France,
ainsi qu'au USA, en Inde, et en Italie.